Trois mois après avoir interdit les importations de fruits et légumes en provenance de Syrie, le ministre de l'Agriculture, Akram Chehayeb, est revenu sur sa décision. Dans un entretien avec le quotidien al-Joumhouria, il a justifié ce revirement par la hausse de la contrebande, en particulier dans le Akkar et le Hermel, et la réaction des autorités syriennes qui auraient, selon lui, dressé des « obstacles » face aux exportations libanaises en Syrie.
Le gel des importations syriennes, annoncé le 9 juin, avait pour objectif de protéger les « exploitations libanaises et leur production » et devait être appliqué jusqu'à fin février 2017.
Le ministre a toutefois souligné que les importations de Syrie seront dorénavant plus réglementées et soumises à une licence préalable, ainsi qu'à des tests de laboratoire. Ces licences seront accordées en fonction des besoins du marché en coopération avec les coopératives agricoles et les syndicats, a-t-il déclaré.
Le gel des importations syriennes, annoncé le 9 juin, avait pour objectif de protéger les « exploitations libanaises et leur production » et devait être appliqué jusqu'à fin février 2017.
Le ministre a toutefois souligné que les importations de Syrie seront dorénavant plus réglementées et soumises à une licence préalable, ainsi qu'à des tests de laboratoire. Ces licences seront accordées en fonction des besoins du marché en coopération avec les coopératives agricoles et les syndicats, a-t-il déclaré.