Magazine, l’hebdomadaire qui a 60 ans d’âge, change de périodicité. Tout en restant une revue généraliste, le rythme de parution sera mensuel à partir du 7 octobre 2016. La dernière édition hebdomadaire a paru le vendredi 2 septembre avec une couverture retraçant l’histoire du titre, à travers ses unes les plus marquantes. Fondé par Georges Abou Adal en 1956, il fait partie du Groupe Magazine qui regroupe plusieurs publications : l’hebdo Ousbouh el-Arabi (fondé en 1959 et qui est passé uniquement sur Internet en 2014), le mensuel Femme Magazine (1993) et le trimestriel Déco Magazine (2000).
Confronté à un marché en crise et à des recettes publicitaires en baisse, Charles Abou Adal, à la tête du groupe depuis 1978, a pris la décision stratégique de faire passer Magazine au rythme mensuel. La réflexion avait commencé en 2014, « mais nous avons voulu patienter espérant que le marché se redresse, la publicité étant liée à la situation générale de crise », explique Paul Khalifeh, rédacteur en chef de Magazine. Car le groupe vit des ventes et de la publicité, le PDG refusant toute aide extérieure ainsi que tout financement politique.
L’objectif du changement de périodicité est de « réduire les coûts, d’optimiser les recettes, de rationaliser les dépenses tout en continuant à cibler notre lectorat et surtout d’assurer la pérennité du titre », précise Paul Khalifeh. La réduction des coûts viendra surtout du poste d’impression et d’achat de papier, etc. Côté rédaction en revanche, il n’y a aucun changement majeur dans l’équipe salariée. Seul le volume des piges diminuera. Pour Paul Khalifeh, « toutes les rumeurs de licenciements sont infondées. Le but de cette nouvelle formule est de garder les clients publicitaires et d’en attirer de nouveaux ».
Magazine, le mensuel, va donc avoir un nouveau format, une nouvelle maquette et un coup de neuf rédactionnel : la revue restera généraliste. Elle continuera de s’intéresser à la politique, développera l’économie et gardera une place à la partie “Lifestyle”.
Avec ce changement, le paysage de la presse écrite libanaise ne compte plus aucun hebdomadaire de langue étrangère (anglais et français). La Revue du Liban et Monday Morning avaient cessé de paraître à la suite du décès de leur fondateur Melhem Karam en mai 2010.
Confronté à un marché en crise et à des recettes publicitaires en baisse, Charles Abou Adal, à la tête du groupe depuis 1978, a pris la décision stratégique de faire passer Magazine au rythme mensuel. La réflexion avait commencé en 2014, « mais nous avons voulu patienter espérant que le marché se redresse, la publicité étant liée à la situation générale de crise », explique Paul Khalifeh, rédacteur en chef de Magazine. Car le groupe vit des ventes et de la publicité, le PDG refusant toute aide extérieure ainsi que tout financement politique.
L’objectif du changement de périodicité est de « réduire les coûts, d’optimiser les recettes, de rationaliser les dépenses tout en continuant à cibler notre lectorat et surtout d’assurer la pérennité du titre », précise Paul Khalifeh. La réduction des coûts viendra surtout du poste d’impression et d’achat de papier, etc. Côté rédaction en revanche, il n’y a aucun changement majeur dans l’équipe salariée. Seul le volume des piges diminuera. Pour Paul Khalifeh, « toutes les rumeurs de licenciements sont infondées. Le but de cette nouvelle formule est de garder les clients publicitaires et d’en attirer de nouveaux ».
Magazine, le mensuel, va donc avoir un nouveau format, une nouvelle maquette et un coup de neuf rédactionnel : la revue restera généraliste. Elle continuera de s’intéresser à la politique, développera l’économie et gardera une place à la partie “Lifestyle”.
Avec ce changement, le paysage de la presse écrite libanaise ne compte plus aucun hebdomadaire de langue étrangère (anglais et français). La Revue du Liban et Monday Morning avaient cessé de paraître à la suite du décès de leur fondateur Melhem Karam en mai 2010.