En avril 2000, Rim, l’entreprise libanaise de production d’eau en bouteilles, sortait “Sparky”, première eau gazeuse libanaise. « Tôt ou tard, les consommateurs finiront par accorder plus d’importance à leur santé et n’accepteront plus de boire n’importe quelle eau », déclarait alors au Commerce du Levant Mershed Baaklini, fondateur de cette entreprise familiale aujourd’hui dirigée par son fils Sami. Le marché n’était cependant pas encore prêt et Sparky n’a pas trouvé son public.
Cette année, Rim tente de nouveau l’aventure avec Rim Sparkling Water, en partant de deux évolutions : « D’une part, les consommateurs sont aujourd’hui davantage préoccupés par leur santé et recherchent des alternatives plus saines aux boissons sucrées qui dominent le marché, sans additifs ni édulcorants. D’autre part, la technologie nécessaire à la production d’une bouteille recyclable est désormais bien avancée », explique Sophia Nehmeh, responsable de l’analyse commerciale chez Rim. « Nous avons décidé d’être les premiers à lancer une eau gazeuse locale. »
Avec une production de 16 000 bouteilles d’un litre et de 18 000 bouteilles de 0,33 litre par heure, 100 points de vente au Liban et des exportations en cours aux Émirats arabes unis, Rim a opté pour une stratégie agressive de conquête des marchés libanais et étrangers. Le premier accueil des consommateurs libanais est « très positif », selon le producteur qui revendique déjà un tiers de ce segment de marché dont il espère représenter à terme 70 %.
L’objectif est de faire concurrence à Perrier et San Pellegrino dont la consommation a augmenté ces dernières années au Liban. Rim mise pour cela sur un réseau de distribution déjà bien en place à travers lequel elle distribue son eau plate. Et, outre les qualités de l’eau (faible taux de sodium et taux élevé de magnésium), joue sur les prix : Sparkling « est de plus le produit le moins cher du marché (entre 1 000 et 1 750 la bouteille suivant les tailles contre un premier prix de 1 650 livres libanaises chez les concurrents). Sans oublier que, puisque ce produit est fabriqué au Liban, il a un vrai atout fraîcheur : le gaz carbonique est affecté par les semaines que passent les bouteilles importées dans des conteneurs ».
Pour produire sa nouvelle eau gazeuse, Rim utilise l’eau de sa source habituelle, à Aïn-as-Sayfié, au mont Sannine, qu’elle gazéifie ensuite au dioxyde de carbone sous pression, sans autres additifs. Les bouteilles sont constituées de plusieurs couches de polyéthylène téréphtalate, un matériel recyclable. Aucune embauche n’a été nécessaire pour la fabrication de ce produit. L’investissement dont le montant n’a pas été divulgué devrait être amorti dès la première année, selon Rim. « Il s’agit d’un segment de niche si on le compare aux millions de bouteilles d’eau plate que nous produisons, mais il a une bonne contribution au revenu. »
Comme pour le reste de sa production d’eau plate, Sophia Nehmeh assure que l’eau de Rim est contrôlée « chaque jour, chaque semaine, chaque mois et chaque heure dans notre propre laboratoire, selon des méthodes certifiées. Sans parler des tests conduits par plusieurs laboratoires à la réputation internationale ». Selon elle, « Rim est la première entreprise libanaise certifiée par la NSF, un organisme américain de certification internationale des produits alimentaires et des boissons, et par IBWA (l’Association internationale pour l’eau en bouteilles) qui conduit des audits en continu et des contrôles de laboratoires externes ». Rim est également certifiée ISO:22000-2005 et par SGS, « l’entreprise leader dans le domaine de l’inspection, la vérification, les tests et la certification », explique Sophia Nehmeh.
Avec une production minimale actuelle et par heure, selon Sophia Nehmeh, de 72 000 bouteilles, 1 800 citernes échangeables de 22,7 litres, 2 300 citernes jetables de 5 litres et 7 500 coupes individuelles de 125 ml, l’objectif de Rim est de poursuivre sa stratégie d’exportation qui représente déjà « une part importante de notre chiffre d’affaires ». Rim est déjà présente dans 20 pays, avec une plus forte concentration dans le Golfe.
Cette année, Rim tente de nouveau l’aventure avec Rim Sparkling Water, en partant de deux évolutions : « D’une part, les consommateurs sont aujourd’hui davantage préoccupés par leur santé et recherchent des alternatives plus saines aux boissons sucrées qui dominent le marché, sans additifs ni édulcorants. D’autre part, la technologie nécessaire à la production d’une bouteille recyclable est désormais bien avancée », explique Sophia Nehmeh, responsable de l’analyse commerciale chez Rim. « Nous avons décidé d’être les premiers à lancer une eau gazeuse locale. »
Avec une production de 16 000 bouteilles d’un litre et de 18 000 bouteilles de 0,33 litre par heure, 100 points de vente au Liban et des exportations en cours aux Émirats arabes unis, Rim a opté pour une stratégie agressive de conquête des marchés libanais et étrangers. Le premier accueil des consommateurs libanais est « très positif », selon le producteur qui revendique déjà un tiers de ce segment de marché dont il espère représenter à terme 70 %.
L’objectif est de faire concurrence à Perrier et San Pellegrino dont la consommation a augmenté ces dernières années au Liban. Rim mise pour cela sur un réseau de distribution déjà bien en place à travers lequel elle distribue son eau plate. Et, outre les qualités de l’eau (faible taux de sodium et taux élevé de magnésium), joue sur les prix : Sparkling « est de plus le produit le moins cher du marché (entre 1 000 et 1 750 la bouteille suivant les tailles contre un premier prix de 1 650 livres libanaises chez les concurrents). Sans oublier que, puisque ce produit est fabriqué au Liban, il a un vrai atout fraîcheur : le gaz carbonique est affecté par les semaines que passent les bouteilles importées dans des conteneurs ».
Pour produire sa nouvelle eau gazeuse, Rim utilise l’eau de sa source habituelle, à Aïn-as-Sayfié, au mont Sannine, qu’elle gazéifie ensuite au dioxyde de carbone sous pression, sans autres additifs. Les bouteilles sont constituées de plusieurs couches de polyéthylène téréphtalate, un matériel recyclable. Aucune embauche n’a été nécessaire pour la fabrication de ce produit. L’investissement dont le montant n’a pas été divulgué devrait être amorti dès la première année, selon Rim. « Il s’agit d’un segment de niche si on le compare aux millions de bouteilles d’eau plate que nous produisons, mais il a une bonne contribution au revenu. »
Comme pour le reste de sa production d’eau plate, Sophia Nehmeh assure que l’eau de Rim est contrôlée « chaque jour, chaque semaine, chaque mois et chaque heure dans notre propre laboratoire, selon des méthodes certifiées. Sans parler des tests conduits par plusieurs laboratoires à la réputation internationale ». Selon elle, « Rim est la première entreprise libanaise certifiée par la NSF, un organisme américain de certification internationale des produits alimentaires et des boissons, et par IBWA (l’Association internationale pour l’eau en bouteilles) qui conduit des audits en continu et des contrôles de laboratoires externes ». Rim est également certifiée ISO:22000-2005 et par SGS, « l’entreprise leader dans le domaine de l’inspection, la vérification, les tests et la certification », explique Sophia Nehmeh.
Avec une production minimale actuelle et par heure, selon Sophia Nehmeh, de 72 000 bouteilles, 1 800 citernes échangeables de 22,7 litres, 2 300 citernes jetables de 5 litres et 7 500 coupes individuelles de 125 ml, l’objectif de Rim est de poursuivre sa stratégie d’exportation qui représente déjà « une part importante de notre chiffre d’affaires ». Rim est déjà présente dans 20 pays, avec une plus forte concentration dans le Golfe.