Après seize ans à la tête de Nissan, qu’il a largement contribué à redresser, Carlos Ghosn a annoncé renoncer à son poste de PDG du constructeur japonais à compter du 1er avril 2017.
Le franco-libano-brésilien en conserve toutefois la poste de président du conseil d’administration afin de « superviser et guider l’entreprise », selon le communiqué du groupe.
Hiroto Saikawa, déjà co-PDG de la société nippone, lui succédera.
Selon Nissan, à 63 ans, Carlos Ghosn consacrera « plus de temps et d’énergie à l’évolution stratégique et opérationnelle ainsi qu’au développement de l’alliance », qui regroupe Renault-Nissan et Mitsubishi depuis 2016.
En se retirant de la direction exécutive, Carlos Ghosn met cependant un terme à une période entamée en 1999 quand Renault l’envoya au Japon pour redresser Nissan alors en quasi faillite.
En 2001, il en devient PDG et supprime 21 000 postes (le constructeur en compte 152 000 aujourd’hui), réduit de moitié le nombre des fournisseurs et replace les comptes dans le vert en un temps record.
En 15 ans d’un règne quasi absolu, l’ancien étudiant des Pères Jésuites a ainsi réussi à doubler le nombre de véhicules Nissan vendus dans le monde, avec 5,4 millions d’unités écoulées en 2015.
Il est également l’instigateur du rapprochement de la marque japonaise avec sa consoeur française, Renault. Cette alliance - en fait une série de participations croisées - a été ensuite étendue à d’autres groupes automobiles dont Mitsubishi en 2016. Ensemble, ils représentent le 4e constructeur mondial derrière Volkswagen, Toyota et General Motors.
Véritable star au Japon, son rapport à la France semble plus tendu : en 2016, Carlos Ghosn a subi un camouflet de la part de ses actionnaires, dont l'Etat français qui contestait sa rémunération jugée trop généreuse. Par la suite, le conseil d’administration l’avait toutefois validé.
Au Liban, où il maintient une présence discrète, Carlos Ghosn, qui est en train de faire construire sa résidence à Achrafié, est actionnaire d’Ixsir, la cave viticole de Batroun. Il est également associé au groupe Saradar dans des projets immobiliers notamment.
Le franco-libano-brésilien en conserve toutefois la poste de président du conseil d’administration afin de « superviser et guider l’entreprise », selon le communiqué du groupe.
Hiroto Saikawa, déjà co-PDG de la société nippone, lui succédera.
Selon Nissan, à 63 ans, Carlos Ghosn consacrera « plus de temps et d’énergie à l’évolution stratégique et opérationnelle ainsi qu’au développement de l’alliance », qui regroupe Renault-Nissan et Mitsubishi depuis 2016.
En se retirant de la direction exécutive, Carlos Ghosn met cependant un terme à une période entamée en 1999 quand Renault l’envoya au Japon pour redresser Nissan alors en quasi faillite.
En 2001, il en devient PDG et supprime 21 000 postes (le constructeur en compte 152 000 aujourd’hui), réduit de moitié le nombre des fournisseurs et replace les comptes dans le vert en un temps record.
En 15 ans d’un règne quasi absolu, l’ancien étudiant des Pères Jésuites a ainsi réussi à doubler le nombre de véhicules Nissan vendus dans le monde, avec 5,4 millions d’unités écoulées en 2015.
Il est également l’instigateur du rapprochement de la marque japonaise avec sa consoeur française, Renault. Cette alliance - en fait une série de participations croisées - a été ensuite étendue à d’autres groupes automobiles dont Mitsubishi en 2016. Ensemble, ils représentent le 4e constructeur mondial derrière Volkswagen, Toyota et General Motors.
Véritable star au Japon, son rapport à la France semble plus tendu : en 2016, Carlos Ghosn a subi un camouflet de la part de ses actionnaires, dont l'Etat français qui contestait sa rémunération jugée trop généreuse. Par la suite, le conseil d’administration l’avait toutefois validé.
Au Liban, où il maintient une présence discrète, Carlos Ghosn, qui est en train de faire construire sa résidence à Achrafié, est actionnaire d’Ixsir, la cave viticole de Batroun. Il est également associé au groupe Saradar dans des projets immobiliers notamment.