L'Administration centrale des statistiques (ACS) a publié les comptes nationaux des années 2014 et 2015, qui incluent les estimations officielles du produit intérieur brut (PIB) libanais et, pour la première fois, du revenu national brut (RNB).
Selon l'ACS, le PIB nominal s'est élevé à environ 49,4 milliards de dollars en 2015. En termes réels, cela traduit une croissance de 0,8 % par rapport à 2014, le taux le plus bas depuis la publication des premiers comptes nationaux en 2004. La croissance libanaise n’a jamais été aussi faible. Même en 2011, date du début de la guerre en Syrie, elle s’était établit à 0,9%, avant de remonter à 2,8 % en 2012, 2,6 % en 2013, et 2 % en 2014. Le pays reste loin des 8% à 10% de croissance enregistrée entre 2007 et 2010.
L’activité a été tirée en 2015 par la consommation des ménages, en hausse de 3 % (à 86 % du PIB) et celle de l'administration (+ 6 % à 13 % du PIB). L’investissement, en revanche, a reculé de 6 % dans le secteur privé (à 20% du PIB) et de 36 % dans le public (à 1 % du PIB). Quant à la part du déficit commercial, elle a baissé de 6 points de pourcentage à 20 % du PIB.
Du côté de la production, les secteurs ayant enregistré la plus forte croissance en 2015 sont ceux de la finance (+10 %), des transports (+9 %) et de l'information et la communication (+7 %). Les grands perdants ont été l'agriculture (-19 %), la construction (-10 %), la pêche (-6 %), l'industrie agroalimentaire (-3 %) et la gestion des eaux (-3 %). Le commerce et l’immobilier restent les piliers de l’économie nationale, avec des valeurs ajoutées pesant chacune 14,5 % du PIB; tandis que la construction et l’agriculture figurent au bas du tableau, à 4% et 3,5% du PIB.
Si l’on ajoute au PIB les salaires, les rémunérations, et les revenus de la propriété nets perçus de l'étranger, on obtient le RNB, estimé à 49,1 milliards de dollars en 2015 (+ 3,3 % sur un an). Cet indicateur prend en compte les transferts réalisés par des personnes qui vivent et consomment dans un pays donné mais qui travaillent dans un autre, pour une période relativement courte. Ils n’incluent pas les transferts des expatriés ou des émigrés travaillant à l'étranger pour 12 mois ou plus, qui sont comptabilisés dans le revenu national brut disponible (RNBD) et non dans le revenu national.
Le RNB du Liban est ainsi inférieur à son PIB car le solde des revenus nets de l’étranger est négatif, d'environ 355 millions de dollars. Le RNBD, en revanche, est supérieur au PIB car les transferts des expatriés libanais dépassent ceux des résidents étrangers au Liban. Le RNBD a été estimé à 51,3 milliards de dollars en 2015 (+4,5 % en rythme annuel), avec des flux extérieurs nets à 2,25 milliards de dollars.
Quand à l'inflation – calculée à partir du déflateur du PIB – elle a été estimée à 2,6 % en 2015.
Selon l'ACS, le PIB nominal s'est élevé à environ 49,4 milliards de dollars en 2015. En termes réels, cela traduit une croissance de 0,8 % par rapport à 2014, le taux le plus bas depuis la publication des premiers comptes nationaux en 2004. La croissance libanaise n’a jamais été aussi faible. Même en 2011, date du début de la guerre en Syrie, elle s’était établit à 0,9%, avant de remonter à 2,8 % en 2012, 2,6 % en 2013, et 2 % en 2014. Le pays reste loin des 8% à 10% de croissance enregistrée entre 2007 et 2010.
L’activité a été tirée en 2015 par la consommation des ménages, en hausse de 3 % (à 86 % du PIB) et celle de l'administration (+ 6 % à 13 % du PIB). L’investissement, en revanche, a reculé de 6 % dans le secteur privé (à 20% du PIB) et de 36 % dans le public (à 1 % du PIB). Quant à la part du déficit commercial, elle a baissé de 6 points de pourcentage à 20 % du PIB.
Du côté de la production, les secteurs ayant enregistré la plus forte croissance en 2015 sont ceux de la finance (+10 %), des transports (+9 %) et de l'information et la communication (+7 %). Les grands perdants ont été l'agriculture (-19 %), la construction (-10 %), la pêche (-6 %), l'industrie agroalimentaire (-3 %) et la gestion des eaux (-3 %). Le commerce et l’immobilier restent les piliers de l’économie nationale, avec des valeurs ajoutées pesant chacune 14,5 % du PIB; tandis que la construction et l’agriculture figurent au bas du tableau, à 4% et 3,5% du PIB.
Si l’on ajoute au PIB les salaires, les rémunérations, et les revenus de la propriété nets perçus de l'étranger, on obtient le RNB, estimé à 49,1 milliards de dollars en 2015 (+ 3,3 % sur un an). Cet indicateur prend en compte les transferts réalisés par des personnes qui vivent et consomment dans un pays donné mais qui travaillent dans un autre, pour une période relativement courte. Ils n’incluent pas les transferts des expatriés ou des émigrés travaillant à l'étranger pour 12 mois ou plus, qui sont comptabilisés dans le revenu national brut disponible (RNBD) et non dans le revenu national.
Le RNB du Liban est ainsi inférieur à son PIB car le solde des revenus nets de l’étranger est négatif, d'environ 355 millions de dollars. Le RNBD, en revanche, est supérieur au PIB car les transferts des expatriés libanais dépassent ceux des résidents étrangers au Liban. Le RNBD a été estimé à 51,3 milliards de dollars en 2015 (+4,5 % en rythme annuel), avec des flux extérieurs nets à 2,25 milliards de dollars.
Quand à l'inflation – calculée à partir du déflateur du PIB – elle a été estimée à 2,6 % en 2015.