Depuis juillet, Iflix, un service de vidéo à la demande pour les marchés émergents, est disponible au Liban. Ce service, né en 2015 en Malaisie, permet aux abonnés d’accéder à de nombreux films et des séries internationales, mais aussi à des contenus adaptés au public local. « Nous avons ouvert un bureau à Jal el-Dib, dont l’équipe aura pour rôle de choisir les contenus les plus adaptés au public libanais », explique au Commerce du Levant Nader Sobhan, directeur de la zone Mena pour Iflix. Les Libanais pourront ainsi avoir accès à des productions libanaises, syriennes, égyptiennes ou encore des contenus pour enfants.
Contrairement à Netflix, le service de vidéo à la demande américain disponible au Liban depuis l’année dernière, Iflix concentre son offre exclusivement sur les marchés émergents. Mauvaise qualité Internet, faible pénétration bancaire, piratage, telles sont les problématiques auxquelles le modèle économique d’Iflix cherche à répondre. « Nous ne sommes pas en concurrence avec Netflix, car nos cibles sont différentes, mais plutôt avec les DVD piratés. Nous devons donc offrir un service plus facile d’utilisation, plus sûr, le moins cher possible et avec des moyens de paiement adaptés pour convertir le plus grand nombre », détaille Nader Sobhan.
L’abonnement mensuel de 4 dollars − contre environ 8 dollars pour Netflix −, peut être réglé en ligne ou dans des points de vente (Virgin Megastore, LibanPost, BoB Finance et Cash United) et donne accès au service sur cinq appareils simultanément. Le service, qui regroupe 5 millions d’abonnés − contre 100 millions pour Netflix −, espère atteindre un milliard d’abonnés d’ici à cinq ans.
Disponible dans 10 pays d’Asie et huit pays arabes, Iflix avait formé en février dernier une joint-venture avec le géant des télécoms Zain (qui opère notamment le réseau Touch au Liban) pour pouvoir offrir des forfaits dans les pays de la région où l’opérateur est présent. Le groupe a également levé 90 millions de dollars auprès d’investisseurs, dont Zain, notamment pour financer son expansion dans la zone Mena et en Afrique en mars dernier.
Contrairement à Netflix, le service de vidéo à la demande américain disponible au Liban depuis l’année dernière, Iflix concentre son offre exclusivement sur les marchés émergents. Mauvaise qualité Internet, faible pénétration bancaire, piratage, telles sont les problématiques auxquelles le modèle économique d’Iflix cherche à répondre. « Nous ne sommes pas en concurrence avec Netflix, car nos cibles sont différentes, mais plutôt avec les DVD piratés. Nous devons donc offrir un service plus facile d’utilisation, plus sûr, le moins cher possible et avec des moyens de paiement adaptés pour convertir le plus grand nombre », détaille Nader Sobhan.
L’abonnement mensuel de 4 dollars − contre environ 8 dollars pour Netflix −, peut être réglé en ligne ou dans des points de vente (Virgin Megastore, LibanPost, BoB Finance et Cash United) et donne accès au service sur cinq appareils simultanément. Le service, qui regroupe 5 millions d’abonnés − contre 100 millions pour Netflix −, espère atteindre un milliard d’abonnés d’ici à cinq ans.
Disponible dans 10 pays d’Asie et huit pays arabes, Iflix avait formé en février dernier une joint-venture avec le géant des télécoms Zain (qui opère notamment le réseau Touch au Liban) pour pouvoir offrir des forfaits dans les pays de la région où l’opérateur est présent. Le groupe a également levé 90 millions de dollars auprès d’investisseurs, dont Zain, notamment pour financer son expansion dans la zone Mena et en Afrique en mars dernier.