L’agence de notation financière Moody’s a dégradé la note du Liban de B2 à B3, en changeant sa perspective de « négative » à « stable ». L’agence a expliqué cette baisse par l’évolution inquiétante de la dette publique, passée de 121 % du PIB en 2011 à 140 % du PIB, le troisième taux le plus élevé au monde.
Dans un communiqué, Moody’s a souligné que l’adoption des lois sur la revalorisation de la grille des salaires et des mesures assurant son financement étaient insuffisantes pour redresser la situation économique du pays, en l’absence de budget depuis 2005. L’agence a estimé que la priorité était désormais de voter un budget visant à contrôler les dépenses et réduire le déficit public.
Malgré une situation économique stable, et un contexte institutionnel amélioré depuis l’élection d’un nouveau président de la République, la situation financière du pays s’est dégradée, conclut l’agence.