La balance commerciale du Liban a accusé un déficit de 20,3 milliards de dollars sur l’année 2017, en hausse de 29 % par rapport à 2016, selon les chiffres des douanes. Le déficit commercial a représenté 38 % du PIB estimé pour 2017, contre 31,5 % en 2016.
La valeur totale des importations a grimpé de 23,7 %, à 23,1 milliards de dollars. En volume, les importations ont augmenté de 33 %, à 25,9 millions de tonnes. La hausse de la facture des importations résulte principalement de l’augmentation de 99 % du volume de carburants importé, que l’on peut expliquer par les changements du calendrier d’importations d’Électricité du Liban (EDL). Les États-Unis sont redevenus le premier fournisseur du Liban (4 milliards de dollars, ou 17,3 % du total), devant la Chine (1,9 milliard de dollars, 8,1 % du total) et l’Italie (1,8 milliard de dollars, 7,7 % du total).
En parallèle, la valeur des exportations a baissé de 4,5 %, à 2,8 milliards de dollars en 2017, alors qu’en volume, elles ont augmenté de 16,8 %, à 1,9 million de tonnes. La baisse de leur valeur reflète surtout celle des exportations de bijoux (-29,3 %), compensée en partie par l’augmentation de 34,4 % de la valeur de l’exportation des métaux.
L’Afrique du Sud a été le premier client du Liban, recevant 11 % du total des exportations (315 millions de dollars), suivi par les Émirats arabes unis, avec 9 % du total (265 millions de dollars), et la Syrie, aussi à 9 % du total (246 millions de dollars).
Les produits de joaillerie et les métaux précieux étaient le premier poste d’exportation en 2017, suivis par les produits agroalimentaires et les métaux.
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