Le Haut Conseil de la privatisation et les partenariats public-privé (HCP) a identifié une vingtaine de projets d’infrastructures qui pourraient potentiellement séduire les investisseurs privés, dont quatre ont été officiellement présentés en mars.
Sur les 250 projets d’infrastructures présentés par le gouvernement libanais à la communauté internationale dans le cadre de la Conférence économique pour le développement par les réformes et avec les entreprises (CEDRE) du 6 avril à Paris, « tous sont importants », assure le conseiller économique du Premier ministre, Nadim el-Mounla. Mais tous n’ont pas le même niveau de priorité et tous ne seront pas financés par l’État. « Pour la première phase du plan, de 2019 à 2024, les besoins de financements sont estimés à environ 10 milliards de dollars. Or selon les calculs du FMI, le gouvernement ne peut pas dépenser plus de 1,6 milliard de dollars par an, soit un maximum de 8 milliards sur la période », souligne-t-il. Le Liban vise à les financer en grande partie par des dons et des prêts concessionnels, avec l’espoir de lever 6,5 milliards de dollars auprès des bailleurs de fonds internationaux à Paris. Pour le reste, il compte sur le secteur privé. « Nous pensons que 3 à 3,5 milliards de dollars pourraient être financés à moyen terme par des partenariats public-privé (PPP) Â