Le ministère de l’Énergie a annoncé la préparation de deux nouveaux appels d’offres pour la construction de centrales solaires et hydrauliques à l’horizon 2025. Le lancement de cette procédure pilotée par le Centre libanais pour la conservation de l’énergie (LCEC) – affilié au ministère de l’Énergie – s’inscrit dans le prolongement de la feuille de route définie en janvier 2017 et qui prévoyait de porter la part du renouvelable à 12 % de la demande d’électricité à l’horizon 2020. Leur part est aujourd’hui d’environ 7 %, hors projets en cours.
Les unités de production créées seront gérées par le secteur privé qui vendra sa production à Électricité du Liban à un prix qui devrait être proche de 10 cents le kilowattheure, le tarif prévu pour l’énergie éolienne. Le ministère a lancé des appels à manifestation d’intérêt (ou appel à projets) pour les deux appels d’offres. Les sociétés intéressées ont jusqu’à mi-juin pour réagir et les cahiers des charges seront établis après cette date.
Le premier appel d’offres que projette de lancer le ministère de l’Énergie porte sur la construction de trois parcs photovoltaïques d’une capacité de 100 mégawatts (MW) chacun – pour un total de 300 MW. Chacune des centrales sera en outre équipée de capacités de stockage solaire de 70 mégawattheures (MWh). Les choix des sites, des technologies utilisées ainsi que le coût du projet dépendront des propositions des sociétés intéressées.
Le second appel d’offres en préparation vise la construction de plusieurs centrales hydroélectriques pour une capacité totale de 400 MW. « Chaque centrale devra disposer d’une capacité de 4 MW au minimum, mais la plus importante d’entre elles devrait en principe se situer sur le fleuve Nahr Ibrahim (Mont-Liban) au niveau du barrage de Janné et déployer entre 90 et 120 MW.