La Fondation René Moawad (RMF) et l’ambassade des Pays-Bas au Liban ont célébré, au port de Beyrouth, l’expédition de 20 tonnes de pommes de terre libanaises à destination de Rotterdam. L’initiative s’inscrit dans le cadre d’un programme financé par un don de près de 1,1 million d’euros (1,3 million de dollars) du gouvernement hollandais et piloté par la RMF pour relancer les exportations du tubercule vers l’Union européenne (UE).
« L’objectif est de rendre la production locale conforme aux normes phytosanitaires de l’UE. Cette exportation est un premier test qui nous permettra ensuite de diffuser les techniques aux producteurs locaux, principalement établis dans le Akkar (NDLR : environ 80 %) », a expliqué Imad Riachi, expert en charge du projet pour la RMF. La cargaison a déjà été achetée par la société hollandaise Jansen-Dongen qui va la distribuer dans plusieurs enseignes de supermarchés à travers l’UE. La suite des orientations du programme dépendra de la manière dont ces pommes de terre seront accueillies par les consommateurs de l’UE, tant au niveau de leur qualité que de leur prix par rapport à celles produites par d’autres pays, plus compétitifs. La pomme de terre libanaise avait été interdite par l’UE au milieu des années 2000, puis réautorisée en 2013, mais le Liban n’a pas exporté de pommes de terre vers l’UE depuis au moins 2014. « C’est d’autant plus dommage que le Liban a le droit d’exporter jusqu’à 50 000 tonnes de pommes de terre par an vers l’UE sans payer de droits », souligne l’ambassadeur des Pays-Bas au Liban, Jan Waltmans.
Déjà abonné ? Identifiez-vous
Les articles de notre site ne sont pas disponibles en navigation privée.
Pour lire cet article, veuillez ouvrir une fenêtre de navigation standard ou abonnez-vous à partir de 1 $.
Pour lire cet article, veuillez ouvrir une fenêtre de navigation standard ou abonnez-vous à partir de 1 $.