Le Pont maritime des exportations libanaises (M. Leb), un programme de subvention géré par l’Autorité de développement des investissements au Liban (Idal), a été prolongé jusqu’à la fin de l’année. Lancé en 2015 pour répondre au blocage des voies d’exportation terrestres entre le Liban et les pays du Golfe suite à la fermeture du poste-frontière syro-jordanien de Nassib, M. Leb finance le surcoût provoqué par la réorientation des exportations vers les pays du Golfe par voie maritime. Les subventions sont versées directement aux armateurs agréés par Idal, qui acheminent des camions transportant les produits libanais à bord de rouliers – des navires capables de transporter des véhicules terrestres – de Tripoli vers la Jordanie et l’Arabie saoudite, via le canal de Suez. Idal verse une subvention de 3 000 dollars par camion, soit un peu moins de la moitié du tarif pratiqué par l’armateur. M. Leb a officiellement démarré en septembre 2015 avec une enveloppe de 14 millions de dollars. Il a été prolongé une première fois en mai 2016, sans rallonge, puis une seconde fois en mai 2017, avec un budget supplémentaire de 9,6 millions de dollars qui n’a pas été épuisé. Selon Idal, il reste 9 milliards de livres (près de 6 millions de dollars) sur l’enveloppe débloquée en 2017 pour cette nouvelle extension qui démarre effectivement le 10 juin.
Selon Idal, ce programme a permis de subventionner l’expédition de 151 000 tonnes de marchandises depuis septembre 2015, principalement des produits agricoles (88 %), mais aussi de l’agroalimentaire (8 %) et des produits issus des autres filières industrielles (4 %).
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