Malgré une relative stabilité politique et la tenue des élections législatives, le secteur de la restauration à Beyrouth stagne. Ouvertures et fermetures s’enchaînent sur les mêmes emplacements, suggérant que la capitale pourrait avoir atteint un plafond.
Après une légère reprise en 2017, le secteur de la restauration à Beyrouth semble rattrapé par la crise, avec un nombre de fermetures supérieur à celui des ouvertures. Quelque 171 établissements ont fermé leurs portes cette année dans la capitale, tandis que 154 nouvelles enseignes s’installaient sur le marché. Et ce malgré un contexte politique relativement stable et une augmentation du nombre de touristes dans le pays.
Selon les chiffres officiels, le Liban a enregistré une hausse de 5 % du nombre de visiteurs au premier trimestre de 2018 à 362 000 visiteurs, contre 345 000 à la même période l’an passé. Ce chiffre, le plus élevé de ces six dernières années, s’explique en grande partie par le retour des visiteurs en provenance d’Europe et des États-Unis qui représentent aujourd’hui près de 50 % du nombre total de touristes au Liban.
Mais le nombre de visiteurs originaires des pays arabes, lui, continue de décliner, passant de 126 000 au premier trimestre 2017 à 117 000 à la même période en 2018