Quatre fusions ou acquisitions ont été réalisées au Liban pendant le premier semestre 2018 pour un montant total de 206 millions de dollars, en hausse de 198,6 % par rapport à la valeur des six opérations menées à la même période de l’année dernière. La transaction la plus importante est la vente en janvier des parts de la holding d’investissement saoudienne, Kingdom Holding Company, détenue par le prince al-Walid ben Talal, dans l’hôtel Four Seasons à Beyrouth, à un groupe d’investisseurs mené par l’homme d’affaires Ali Dayekh, à la tête de l’entreprise saoudienne Saudi Group for Construction Materials Company. Le montant exact de la transaction n’a toujours pas été communiqué par les intéressés, mais, selon le Bureau Van Dijk, il aurait atteint 115 millions de dollars. Le montant des fusions et acquisitions réalisées au Liban représente seulement 0,9 % du total des 21,7 milliards de dollars consacrés à ce type d’opérations dans la région sur le premier semestre de l’année. C’est le 10e montant le plus élevé sur 15 pays de la zone Mena, derrière les Émirats arabes unis (9,8 milliards de dollars), l’Égypte (4,9 milliards de dollars), l’Arabie saoudite (2,5 milliards de dollars) et le Maroc (1,4 milliard de dollars).
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