La Banque africaine de développement a accordé, fin novembre, un prêt de 51,26 millions d’euros (58,5 millions de dollars) au Sénégal, dans le cadre de la transition du pays vers l’utilisation de ressources énergétiques plus propres. Ce crédit doit être alloué au groupe libanais Matelec pour la construction de la centrale électrique de Malicounda, à 85 km de la capitale Dakar. Elle fonctionnera au fioul lourd, mais permutera au gaz dès que la technologie sera disponible. D’une capacité de production maximale de 130 MW, la gestion de la centrale sera transférée à la Société nationale d’électricité du Sénégal (Senelec) d’ici à 20 ans, selon les termes du contrat BOT signé par l’entreprise libanaise avec l’État sénégalais.
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« La technologie mise en œuvre pour ce projet permet le passage du fioul lourd au gaz. Ce qui fait écho à l’objectif du gouvernement sénégalais de convertir toutes les centrales thermiques du pays au gaz d’ici à 2025. Le projet arrive donc au moment opportun », a affirmé Wale Shonibare, directeur des solutions financières, de la politique et de la réglementation de l’énergie à la Banque africaine de développement.
La construction de cette nouvelle centrale s’inscrit dans le cadre des efforts menés par le Sénégal pour faire face à une demande en croissance de 7 à 8 % par an. La centrale de Malicounda devrait être fonctionnelle dès 2020.
Ce chantier représente le plus important projet du groupe libanais sur le continent africain à ce jour.