Le PIB libanais n’aurait en effet progressé que de 0,6 % en 2017, selon l’Administration centrale de la statistique (ACS), qui a récemment actualisé les comptes nationaux.
L’ACS a en outre calculé que le PIB nominal s’est élevé à 53,4 milliards de dollars en 2017, un chiffre une fois de plus calculé en tenant compte d’une contribution approximative du secteur informel équivalent à 30 % du total.
L’ACS a également révisé plusieurs chiffres sur la période allant de 2012 à 2016. Ainsi le taux de croissance réel pour 2016 a été revu à la baisse, à +1,6 % pour un PIB nominal de 51,2 milliards de dollars, au lieu de +1,7 % et 52,5 milliards, selon la précédente mise à jour effectuée en juin.
Parmi les autres chiffres fournis par l’ACS, les dépenses de consommation ont atteint 56 milliards de dollars en 2017 (contre 51,5 milliards en 2016). Les dépenses de consommation des ménages ont représenté 49,1 milliards de dollars sur cet exercice, pour des dépenses de consommation publiques à 7 milliards de dollars. La formation brute de capital fixe (FBCF, investissement en capital fixe) du secteur privé a, pour sa part, totalisé 9,6 milliards de dollars en 2017 contre 820,9 millions de dollars pour celle du secteur public sur la même période. La consommation privée a progressé de 4 % en termes réels en 2017 par rapport à l’année précédente, tandis que la consommation publique a augmenté de 6 % sur la même période.
En outre, la croissance réelle du FBCF du secteur privé a augmenté de 3 % en termes réels en 2017, tandis que celle du secteur public a reculé de 21 %, conduisant à une baisse globale de 0,2 % sur l’exercice. La consommation des ménages a, pour sa part, contribué à hauteur de 3,6 points de pourcentage à la croissance du PIB réel contre 0,8 point pour la consommation publique, tandis que l’apport de la FBCF a logiquement été nul. Les exportations de biens et services ont fait baisser le taux de croissance du PIB de 0,8 point, contre une perte de 3 points liée aux importations de biens et de services.