Les procédures de paiement d’impôts pour les entreprises restent difficiles au Liban. C’est ce qui transparaît de l’indice 2019 sur la facilité de paiement des impôts publié par PricewaterhouseCoopers (PwC). Le classement du Liban reste inchangé par rapport à l’année dernière : 13e sur 20 pays de la zone Mena et 113e sur 189 pays au niveau mondial.
Le rapport souligne en particulier le temps consacré à effectuer les procédures liées au règlement des différents impôts.
Une entreprise libanaise de taille moyenne passe au total 100 heures par an à traiter les impôts sur les salaires, 40 heures à traiter ses impôts sur le revenu et 41 heures à s’occuper de ses taxes à la consommation (TVA). C’est à la fois supérieur et inférieur à la moyenne mondiale de, respectivement, 60 heures, 85 heures et 91 heures.
Enfin, l’impôt sur le revenu d’une société libanaise de taille moyenne représente 6,2 % de ses profits (contre 16,1 % dans le monde et 15 % dans un pays de l’Organisation de coopération et de développement économiques - OCDE) et les impôts liés aux salaires de ses employés représentent 24,5 % de ses profits (contre 16,1 % dans le monde et 23,3 % dans un pays de l’OCDE).