Le Liban a perdu pas moins de 14 places au dernier classement mondial de l’indice de liberté économique publié chaque année par le Wall Street Journal et l’institut de recherche américain The Heritage Foundation. Il pointe en effet au 154e rang sur 180 pays retenus – soit autant que l’année dernière –, avec un score de 51,1 % contre 53,2 % en 2018, bien loin cette année encore de la moyenne mondiale qui s’élève à 60,8 %.
Ces résultats placent le Liban dans la catégorie des pays “quasiment fermés” en termes de degré de liberté économique pour la septième année consécutive, après avoir figuré parmi les pays désignés comme “modérément libres”. « Le recul des libertés économiques au Liban reflète les faibles résultats en termes d’efficacité juridique, de liberté au niveau des échanges et des investissements, malgré une légère amélioration de l’indicateur de liberté du travail », commentent les auteurs du rapport.
L’indice de liberté économique est calculé à partir de la moyenne de douze composantes, notées entre 0 et 100 et regroupées en quatre catégories : État de droit, taille du gouvernement, efficacité des réglementations et ouverture des marchés.
Malgré un score en baisse, le Liban reste toutefois bien calé au 12e rang sur les 15 pays de la zone Mena pris en compte par les auteurs du classement, devant le Soudan (166e), Djibouti (169e) et l’Algérie (171e). Comme il y a un an, ce sont les Émirats arabes unis, seul pays arabe dans le top 10 mondial (9e), qui dominent le classement régional, avec une moyenne de 58,9 %.