Lors de la première réunion du nouveau Conseil des ministres du gouvernement une série d’autorisations de prêts et de dons déjà accordés au Liban par différents organismes internationaux ont été adoptées. Ces dernières doivent désormais être votées au Parlement.
Ces autorisations concernent plus précisément neuf prêts : un prêt de la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD) pour la mise en œuvre d’un projet de renforcement du système de santé au Liban, un prêt de l’Agence française de développement (AFD) pour le financement d’un projet de gestion des eaux usées à Wadi Qadicha, un prêt de la Banque européenne d’investissement (BEI) pour le financement d’un projet de gestion des eaux usées à Nahr Ghadir, un prêt du Fonds koweïtien pour le développement économique arabe en vue de la construction de deux systèmes de gestion des eaux usées dans le Chouf, un autre de la BIRD pour des projets de construction de routes, un prêt de la BIRD pour un projet de transport public pour le Grand Beyrouth, un prêt du Fonds arabe pour le développement économique et social en vue du financement d’une partie de la construction de certains axes principaux (autoroute arabe du Nord et la route reliant Zouk Mosbeh à Jeïta), et deux prêts concessionnels de la BEI : l’un pour financer la création de trois nouvelles zones industrielles et l’autre pour la première phase du projet de renforcement de la gouvernance financière au sein de la Direction générale du ministère des Finances. Pour ce qui est des dons approuvés, ce sont : des dons supplémentaires de la part de la Banque mondiale pour le financement du Programme national de ciblage de la pauvreté (déjà en cours), un don de l’AFD pour financer des projets d’infrastructure en zones rurales ainsi que des programmes de réinsertion professionnelle dans les régions les plus impactées par les répercussions de la crise syrienne, et trois dons de l’Union européenne pour financer un programme de développement local dans le pourtour du Litani, un projet de décentralisation de la gestion des déchets et une aide technique au gouvernement.
La valeur de ces financements n’a pas été communiquée par le gouvernement.