Le Liban ne va pas afficher plus de 1,3 % de croissance en 2019, prévoit la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) dans son dernier rapport. Une prévision en baisse de 0,2 point par rapport à celle de novembre 2018, et qui place le pays du Cèdre au dernier rang parmi les cinq pays de la région (zones méridionale et orientale du bassin méditerranéen). Le Liban fait ainsi moins que la Jordanie (2,2 % de croissance en 2019), la Tunisie (+2,7 %), le Maroc (+3,2 %) et l’Égypte (+5,5 %).
La BERD a justifié son estimation de la conjoncture en invoquant « l’incertitude » des perspectives du pays et « l’absence de clarté concernant les moteurs de la croissance, comme la stabilité sur les plans politique et sécuritaire, aux niveaux local et régional », ainsi que les performances « modérées » dans les piliers traditionnels de l’économie du pays, notamment le tourisme, l’immobilier et la construction.