Sept universités libanaises figurent au classement mondial des 1 000 meilleures universités publié le 19 juin par Quacquarelli Symonds (QS) un cabinet d'études britannique spécialisé dans l’enseignement supérieur, et dont le palmarès fait autorité .
L'Université américaine de Beyrouth (AUB), au 244e rang, réalise le meilleur classement de toutes. Elle est la troisième université la mieux classée du monde arabe, derrière deux établissements saoudiens : l'université du roi Abdulaziz à Jeddah (186e rang) et l'Université du Roi Fahd du Pétrole et des Mines à Dahran (200e rang).
Les autres universités libanaises arrivent plus tard dans le classement. L’Université Saint-Joseph (USJ) se situe entre les 561e et 570e rangs, l’Université libanaise américaine et l’Université de Balamand entre les 581e et 590e rangs, le Saint-Esprit de Kaslik (USEK) entre les 601e et 650e rangs et, enfin, l’Université arabe de Beyrouth (BAU) et Université Notre-Dame (NDU), entre les 801e et 1 000e rangs.
QS classe les universités selon un ensemble de critères, à savoir la réputation académique (40 %), la réputation des employeurs (10 %), le ratio professeurs/étudiants (20 %), la qualité de la recherche (20 %), le taux de professeurs internationaux (5 %) et le taux d'étudiants internationaux (5 %).
L'AUB fait mieux que ses compatriotes d’une part pour son ratio élevé d’étudiants étrangers (22 %), comparé aux autres (18 % pour l'UAL, 16 % pour le BAU, 15 % pour l'USEK, 9 % pour l'Université Balamand et 6 % pour l'USJ) ; d’autre part, grâce à l’obtention de la note « élevée » pour la recherche. Les autres universités libanaises ont obtenu la mention « moyenne » dans cette catégorie.
Au niveau mondial, c’est le célèbre Massachusetts Insitute of Technology (MIT), qui prend la première place, suivi de près par l’Université de Stanford et l’Université de Harvard toutes trois américaines. Il faut attendre la quatrième place pour que vienne se glisser dans ce peloton de tête américain l’Université d’Oxford, un établissement britannique.