Quelques marques libanaises ont réussi à s’imposer dans la région. Mais face à la détérioration de la conjoncture économique et l’émergence de concurrents du Golfe, l’industrie doit repenser son positionnement.

L’industrie des cosmétiques peut-elle porter les exportations libanaises ? C’est ce que suggère l’étude commandée par l’État libanais à McKinsey, qui liste les produits de beauté, d’hygiène et les parfums parmi les industries “à fort potentiel”. Le cabinet de conseil recommande de miser sur la créativité et le marketing pour conquérir les marchés arabes.

C’est ce que font déjà certains grands producteurs, comme Cosmaline, la marque de produits d’hygiène et de soins du groupe Malia, dont l’usine est située dans la zone industrielle de Nahr Ibrahim. L’entreprise – qui a commencé à fabriquer des colorations capillaires pour la marque allemande Wella dans les années 1950 avant de lancer son propre label en 1986 – est aujourd’hui n° 1 dans la catégorie shampoings et soins capillaires en Irak, avec sa gamme Cosmacure et ses 35 % de parts de marché.

D’ici à la fin de

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