Le groupe IPT Powertech a levé début octobre 115 millions de dollars de dette auprès de plusieurs institutions internationales. Basé à Beyrouth, le groupe développe depuis 1993 des solutions énergétiques, notamment pour le secteur des télécommunications, dans plusieurs pays du Moyen-Orient, d’Afrique et d’Asie.
Les financements obtenus, dont la durée varie entre sept et dix ans, ont été structurés par Bemo Securitization (BSEC). L’enveloppe a été réunie auprès de la Banque européenne d’investissement (BEI), qui a contribué à hauteur de 60 millions de dollars et dont c’était le premier financement octroyé à une entreprise privée au Liban, ainsi que de la Banque de développement allemande (la DEG, filiale du groupe KfW, qui a contribué à hauteur de 50 millions ), Proparco (Groupe Agence française de développement) et Finnfund (un fonds d’investissement finlandais spécialisé dans les pays en développement). Ces fonds doivent permettre à IPT Powertech de financer trois projets d’installation et de maintenance d’équipements à efficacité énergétique au Liban et en Guinée, obtenus sous forme de contrats BOT (Build, Operate and Transfer).
Au Liban, les clients de IPT Powertech sont les deux opérateurs téléphoniques Alfa et Touch, tandis que celui de la Guinée est le groupe Orange. « Ces installations permettront à ces compagnies de réaliser des économies de l’ordre de 20 % », affirme Nabil Haddad, PDG de IPT Powertech. « Entre 55 à 60 % des fonds seront alloués aux projets au Liban et le reste en Guinée », affirme-t-il.