Début mars, cinq sociétés avaient déjà retiré le cahier des charges publié en janvier par la direction du port, pour la gestion du terminal de conteneurs de Beyrouth sur une durée de 15 ans. La date limite fixée pour les dépôts des offres était fixée au 17 mars.
Les résultats sont attendus fin avril, ce qui repoussera la date effective de la prise de fonctions du vainqueur à fin 2020, en comptant la période de transition.
Premier à avoir publiquement déclaré son intérêt pour le port de la capitale, le transporteur français CMA CGM présente une offre commune avec un autre leader mondial du secteur, l’italo-suisse MSC (Mediterranean Shipping Company).
Déjà présent dans le Golfe, mais également aux États-Unis et au Brésil, l’émirati Gulftainer sera également de la partie. L’opérateur spécialisé dans la gestion de terminaux conteneurs a déjà en charge celui du deuxième port du pays, à Tripoli (Liban-Nord), via une filiale locale, Gulftainer Liban, dont une partie du capital est également détenue par CMA CGM.
L’opérateur BCTC (Beirut Container Terminal Consortium, composé de Portia Ports Limited, International Port Management Beirut SAL et Logistics and Port Management Americas), qui gère le terminal depuis 2004, cherche également à garder son contrat. Les deux derniers candidats sont deux autres opérateurs de terminaux, les hong-kongais China Merchants Port et Hutchison Ports Holdings. Selon plusieurs sources, Hutchison Ports Holdings s’est allié aux deux hommes d’affaires libanais Iskandar et Akram Safa pour participer à l’appel d’offres.