Regardons vers l’Est, plaident des personnalités politiques libanaises, en évoquant une aide possible de la Chine. Mais le Liban a-t-il intérêt à succomber aux charmes de Pékin ? La Chine peut-elle dépasser ses craintes quant à la situation politique locale pour investir ? Éléments de réponse du chercheur à l’Université de Shanghai, David Perez-Des Rosiers.

Le chercheur canadien David Perez-Des Rosiers est candidat à un doctorat en études globales et assistant de recherche au Centre d’études sur la gouvernance globale de l’Université de Shanghai. Il est l’auteur d’un article “A Comparative Analysis of China’s Relations with Lebanon and Syria” paru en 2019.
Le chercheur canadien David Perez-Des Rosiers est candidat à un doctorat en études globales et assistant de recherche au Centre d’études sur la gouvernance globale de l’Université de Shanghai. Il est l’auteur d’un article “A Comparative Analysis of China’s Relations with Lebanon and Syria” paru en 2019.

Quelle est l'importance des relations commerciales entre le Liban et la Chine?

Les relations commerciales entre les deux pays ont démarré à la fin des années 1950 avec la signature d’un premier accord commercial en 1955. Mais elles sont longtemps restées peu développées, particulièrement du point de vue chinois. La Chine représente aujourd’hui un peu plus de 1 % des exportations libanaises. Il s’agit principalement de métaux usagés. En revanche, Pékin compte pour près de 10 % des importations totales du Liban, selon les données de l’Observatoire de la complexité économique, soit 1,6 milliard de dollars (au taux officiel, NDLR) selon les douanes libanaises en 2019. Un volume important qui fait de la Chine le premier partenaire

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