Le Liban a adopté la loi légalisant la culture du cannabis thérapeutique et industriel, mais le texte ne répond qu’à une petite partie des interrogations sur le fonctionnement éventuel de cette filière, dont le potentiel économique au Liban fait toujours débat.
Dans la déprime ambiante, une nouvelle a piqué l’intérêt des milieux d’affaires : l’entrée en vigueur le 4 juin de la loi 178 légalisant la culture du cannabis à des fins médicales et industrielles. « J’ai déjà été contacté par cinq investisseurs potentiels, tous locaux, avec des terrains et des moyens financiers », affirme Mohammad Farran, professeur à l’Université américaine de Beyrouth (AUB), auteur d’une étude sur la culture du chanvre industriel au Liban en 2006 et consultant auprès de la commission parlementaire ayant rédigé la loi.
Le président de cette commission et député du parti Amal, Yassine Jaber, affirme, lui aussi, avoir reçu plusieurs demandes d’information à titre personnel de la part d’entrepreneurs libanais, principalement issus de la diaspora. « Je ne m’attendais pas à un tel eng