Le ministère de l’Économie et la Banque mondiale ont élaboré un plan qui permettrait de lever des subventions coûteuses et inefficaces, en contrepartie d’aides versées directement à au moins 70% de la population. Mais il n’est pas prêt à être mis en œuvre.
«La question n’est plus de savoir si les subventions de biens essentiels fournies par la Banque du Liban (BDL) doivent être abolies ou pas, mais plutôt quand et comment cela va se faire», indiquait la Banque mondiale il y a déjà plus d’un mois en soulignant que «plus vite elles seront remplacées par un système de compensation moins coûteux et plus efficace, mieux ce sera pour l’économie et pour les citoyens». À l’époque, le gouverneur de la Banque du Liban, mettait lui aussi la pression en assurant qu’il ne touchera pas aux dépôts obligatoires des banques, qui constituaient déjà la quasi-totalité des réserves restantes. Le gouvernement avait alors proposé, mi-décembre, quatre scénarios de réforme au Parlement (voir encadré). Mais rien n’ayant été fait depuis, les autorités prolongent le mécanisme en place depuis fin 2019.
Selon le ministère de l’Économie, les importations de blé, d’essence et de médicaments, fin