Le fondateur du centre de recherches Synaps a choisi de relater sur Twitter une histoire personnelle: la fermeture de son compte français du fait de son lieu de résidence, le Liban. Mais son histoire n’a rien d’exceptionnel.

Les banques françaises se montrent de plus en plus récalcitrantes face à leurs clients français qui résident au Liban ou aux franco-libanais
Les banques françaises se montrent de plus en plus récalcitrantes face à leurs clients français qui résident au Liban ou aux franco-libanais bigstock

Le patron de centre d’études Synaps n’a pas l’habitude de s’épancher sur ses malheurs personnels sur Twitter. Encore moins en Français. Mais Peter Harling a sans doute estimé que sa mésaventure méritait d’être relatée tant elle est édifiante, ainsi qu’il le note lui-même. «Début décembre, la Caisse d’Épargne, banque que j’utilise depuis mon enfance, m’a subitement expulsé sans justification ni raison apparente», relate-t-il dans une série de Tweets. «La banque a refusé toute explication, bloqué ma carte bleue sans préavis, et ignoré mes appels, jusqu’à ce que j’adopte un ton légaliste. Avant ça, elle avait déjà retenu mes salaires envoyés du Liban, sans créditer mon compte, ou rejeter les virements, sans même m’en tenir informé», ajoute-il.

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