Avec la dévaluation de la livre libanaise et les restrictions sur les retraits, de plus en plus d’appartements à Beyrouth sont proposés à la location uniquement en «vrais» dollars, au grand désarroi des locataires payés en monnaie locale ou en lollars.
«J’ai une famille qui cherche à louer à Achrafieh. Elle m’a demandé un appartement dans un immeuble qu’elle apprécie à côté du Musée national. Cela tombait bien j’y ai six appartements à louer. J’ai contacté les propriétaires un à un. Aucun n’a accepté de louer à mes clients pourtant prêts à payer jusqu’à 2900 lollars par mois. Ils veulent tous des dollars frais», témoigne une agente immobilière sous couvert d’anonymat.
Depuis quelques mois, il est en effet de plus en plus difficile d