Difficile de ne pas commenter le triste spectacle qui a été donné à voir cette semaine aux Libanais. Une mascarade dont les protagonistes sont des juges certes, mais avec des affiliations politiques tellement affichées, qu’elle n’est pas vraiment judiciaire.
D’un côté, la procureure générale près la cour d’appel du Mont Liban, et il faut malheureusement le dire tant cela entre en jeu dans les nominations judiciaires, la maronite Ghada Aoun, nommée «naturellement» par le camp présidentiel. De l’autre, le puissant procureur général près la Cour de cassation, le sunnite Ghassan Oueidate, tout aussi «naturell
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