Suite à la découverte de plus de 5 millions de pilules de Captagon dissimulées dans des grenades en provenance du Liban, l’Arabie saoudite a décidé le 25 avril de suspendre toutes les importations de fruits et légumes libanais. Et ce «jusqu’à ce que les autorités libanaises fournissent des garanties suffisantes sur la mise en œuvre de mesures mettant fin à la contrebande de stupéfiants», ont indiqué les autorités du royaume. Une décision lourde de conséquences pour l’agriculture libanaise, dont 18,1% des exportations étaient destinées à l’Arabie saoudite en 2019. Surtout si la mesure s’étend aux autres pays du Golfe, qui se sont contentés jusque-là d’approuver la mesure saoudienne, sauf le Qatar qui n’a pas commenté. S’ils devaient suivre l’exemple saoudien, les conséquences seraient catastrophiques pour le Liban, sachant que les six pays du CCG représentent à eux seuls environ la moitié des exportations agricoles.
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