Conséquence de l’arrêt des livraisons d’essence mercredi, de nombreuses stations du sud Liban sont à sec, a indiqué le représentant des stations de la région Wassim Badredine. Il a appelé les responsables à réagir rapidement avant que la crise ne s’aggrave.
Les prix de l’essence font l’objet depuis trois semaines d’un bras de fer entre le ministre de l’Energie, qui souhaite une baisse immédiate des droits d’accises, et sa collègue des Finances, qui considère que cette mesure doit être prise par le prochain gouvernement.
En guise de protestation, Gebran Bassil refuse chaque mercredi de publier la liste plafonds des prix des carburants, entrainant un arrêt des livraisons. En général, il finit par la publier quelques jours plus tard, mais sans y répercuter la hausse des cours mondiaux. Les prix à la pompe n’ont donc pas varié depuis le 4 février.