Comment est venue l’idée d’Edelweiss ?
Au Liban, il n’y a pas de stations de montagne que ce soit aux Cèdres, à Faraya et à Faqra pour l’après-ski, c’est-à-dire un village où les gens peuvent se promener, faire des achats et prendre un café autour d’une place. Edelweiss répond à ce besoin.
Comment se composera le projet ?
Le site se trouve au cœur du club de Faqra, juste après l’hôtel et à proximité des pistes. Nous voulons créer un centre-ville avec des boutiques de mode, des cafés, des restaurants, des antiquaires, etc. Environ 1 200 m2 de locaux et de terrasses (soit plus de 6 % de la surface totale à vendre) seront alloués aux fonctions commerciales. Edelweiss comptera également plus de 200 petits appartements et des chalets de 50 à 130 m2. La flexibilité de l’architecture nous permettra d’adapter la taille des logements en fonction de la demande.
La zone sera totalement piétonne. Hormis les véhicules de service et de secours, les voitures n’y seront pas autorisées. Le défi à Faqra sera de créer un cadre urbain séduisant capable d’attirer toutes les tranches d’âge (étudiants, cadres célibataires, familles et seniors). Nous nous inspirons de Megève en Suisse avec ses ruelles, ses places et ses rues marchandes.
Pourquoi avoir choisi le club de Faqra ?
Il aurait été moins coûteux d’investir hors du club de Faqra avec une grande superficie afin de créer un centre de A à Z. Mais nous avons contacté le club de Faqra à notre propre initiative, parce que nous pensons que le site correspond tout à fait au concept même de notre projet. Le club de Faqra est une communauté où il y a de la vie et une infrastructure depuis 1973. Nous voulons faire un centre-ville qui s’intègre à ce qui a déjà été fait par ses instigateurs tels que Raymond Audi. Nous sommes dans la continuité. Cela correspond à la philosophie de BREI, qui est de s’insérer dans un environnement comme nous l’avons fait à Gemmayzé.
Depuis quand datent les premiers contacts avec le club de Faqra ?
Depuis l’été 2007. Au départ, nous étions partis sur un projet de plus de 100 000 m2, puis nous nous sommes focalisés sur cette parcelle de 25 000 m2. Ce site était à l’origine prévu par le plan d’urbanisme comme le centre-ville du club de Faqra. Nous sommes venus au bon moment pour terminer le projet.
Comment ont réagi les actionnaires du club de Faqra ?
Ils ont apprécié notre projet et nous ont encouragés à aller de l’avant. Les négociations ont duré huit mois, le temps d’étudier l’impact du projet sur les infrastructures du club et de définir les contraintes techniques que nous devons intégrer dans nos études. Notre accord a été finalisé en avril 2008.
Dans quelle phase se trouve actuellement Edelweiss ?
Depuis août 2008, nous sommes en train de présenter notre projet à des investisseurs financiers pour rassembler un capital de 15 millions de dollars. Nous avons déjà eu des premiers contacts encourageants. Les investisseurs sont séduits par ce concept. Nous avons même eu une proposition d’une personne pour souscrire la totalité du capital. Mais nous préférons réunir plusieurs partenaires avec une participation de 500 000 à 1,5 million de dollars chacun.
Qui sera l’architecte du projet ?
Dar al-Handasah Nazih Taleb and Partners fait les études d’architecture, d’urbanisme et d’ingénierie. Il a adhéré à la philosophie de ce projet et y apporte de la valeur ajoutée.
Quel est le programme des ventes ?
En septembre 2008, nous allons mettre quelques chalets en prévente à des prix préférentiels. Ces chalets seront proposés en priorité à nos clients des immeubles Convivium, ainsi qu’à nos contacts privés. L’essentiel des ventes aura lieu à partir de 2009 et les premiers chalets seront livrés à partir de 2012.
L’engouement immobilier pour Faraya et Faqra est perceptible depuis plusieurs mois avec la multiplication de nouveaux projets. Comment l’expliquez-vous ?
Les Libanais apprécient d’aller à la montagne pour décompresser du stress de Beyrouth. Y avoir une résidence est de plus en plus recherché. Ainsi, les projets s’additionnent et les prix augmentent.