Village de pêcheurs devenu métropole mondiale en moins de vingt ans, lieu de tous les superlatifs (plus haut gratte-ciel, plus vaste centre commercial, plus grandes îles artificielles…), Dubaï pourrait bien signaler l’émergence d’un stade nouveau du capitalisme : un système à la fois plus ludique, par la généralisation du loisir touristique, et plus violent, entre chantiers esclavagistes et politique de la peur, à cause des guerres qui font rage de l’autre côté du golfe Persique.
En montrant une société sans vie sociale, ni classe moyenne, pur mirage de gadgets sans nombre et de projets pharaoniques, l’analyse de Mike Davis pointe les rapports de force à l’oeuvre derrière le phénomène Dubaï.
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