Dans la plupart des pays arabes, on note un décalage entre les débouchés de l’enseignement supérieur et les besoins du marché de l’emploi. Ce livre présente sept études de cas, concernant le Maroc, l’Algérie, la Tunisie, l’Égypte, la Jordanie, la Syrie et le Liban. Toutes soulignent le chômage des diplômés, en partie lié au manque de croissance économique et aux politiques conduites en matière d’enseignement supérieur : manque de relation avec le secteur privé et méthodes pédagogiques déconnectées des réalités professionnelles.
Les auteurs explorent les pistes d’une sortie de crise pour l’enseignement supérieur, en relevant tout de même l’amélioration globale des qualifications de la force de travail dans les différents pays.