Par Anne Salmon
Éditions CNRS, 2009
265 p., 27,5 €, Librairie Orientale

Licenciements massifs, délocalisations, parachutes dorés, stock options : face à tous ces scandales, faut-il moraliser le capitalisme ? Certains le préconisent. Les chartes éthiques et les codes déontologiques des entreprises sont au cœur de la communication interne et externe des grandes firmes internationales. Leur but ? Restaurer la confiance nécessaire aux affaires, motiver les salariés et s’assurer de leur loyauté.
Ces garde-fous sont toutefois sérieusement ébranlés par la crise financière, économique et sociale. Les catastrophes et les scandales se succèdent. Capitalisme et éthique semblent irréconciliables. Et si le nouveau capitalisme était en lui-même l’une des sources d’une démoralisation de la société ?