Qui est Yefco ?
La société a été fondée par Youssef Farhat, un homme d’affaires libanais qui vit depuis de nombreuses années en Italie. Il y est actif, entre autres, dans les secteurs pharmaceutique et immobilier. Il a désormais décidé d’investir dans des projets résidentiels de qualité à Beyrouth.
Combien de projets avez-vous actuellement en cours de construction ?
Nous avons démarré la commercialisation de deux projets : Il Poggio et Achrafieh 2468. Le premier se trouve dans le quartier de Sassine à l’angle des rues Mar Charbel et des Trois Docteurs. Le site est à proximité de la place Sassine, du couvent Lazarieh et du centre commercial ABC. La phase d’excavation a commencé au début de l’année et la livraison est fixée à la fin 2012. Le second projet se localise rue Choucri Jabbour, une perpendiculaire à la rue Adib Ishac dans le secteur de l’hôtel Alexandre.
Comment se structure Il Poggio ?
Le projet compte 11 unités avec des simplex de 300 à 330 m2 et un triplex de 726 m2. Le premier étage bénéficie d’un petit jardin de 40 m2. L’aménagement intérieur est flexible en fonction de la demande, il est possible d’avoir trois à quatre chambres à coucher et une pièce familiale.
Pourquoi avoir investi dans ce quartier ?
Il Poggio qui veut dire la colline en italien se trouve sur l’un des points culminants d’Achrafié. Cela permet d’avoir des vues dégagées sur le port de Beyrouth et le littoral dès les étages inférieurs. Le secteur est résidentiel et facile d’accès.
Comment se structure le projet Achrafieh 2468 ?
L’immeuble dont la construction doit durer de mai 2010 à l’automne 2012 compte sept appartements de 225 m2 et un duplex de 422 m2 dont 159 m2 de terrasse. C’est un petit projet résidentiel situé dans une rue très calme.
Qui est l’architecte de vos projets ?
Nos deux projets sont signés par Joseph Maroun. Il Poggio a l’originalité d’avoir une façade minimaliste et une autre plus travaillée. Cela lui donne un style.
Quels sont vos prix de vente ?
Le prix de départ d’Il Poggio est de 4 000 dollars le m2. Il faut compter 100 dollars le m2 supplémentaire par étage. De son côté, le premier étage d’Achrafieh 2468 est affiché à 3 000 dollars le m2.
Comment analysez-vous l’évolution des ventes ?
Nous avons déjà officialisé plusieurs ventes dans les deux projets. La superficie des appartements d’Achrafieh 2468 est très séduisante. L’intérêt des clients est croissant. Les ventes devraient être rapides. Avec trois chambres à coucher, nous visons les familles à la recherche d’une adresse à Achrafié à moindre coût. Les clients intéressés sont souvent des parents qui se renseignent pour leurs enfants qui travaillent à l’étranger. Nous avons également beaucoup de demandes pour le duplex d’Achrafieh 2468 et le triplex d’Il Poggio, il est vrai qu’il a une piscine et une vue splendide sur la mer et la montagne. Mais cet appartement est déjà vendu.
Quels seront vos prochains projets ?
Nous sommes en train d’explorer plusieurs créneaux pour de futurs projets. Nous réfléchissons à investir dans des maisons ou des immeubles classés donc indestructibles pour les réhabiliter. Cela sera notre contribution à la sauvegarde de notre patrimoine architectural. Nous sommes également conscients que les tailles “à l’européenne” de 150 à 200 m2 sont recherchées et sont plus accessibles aux budgets serrés. Dans cette optique, nous cherchons des opportunités foncières pour pouvoir offrir ce type de produits à nos clients.
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