Les ventes de “docking station”, ces bases sur lesquelles l’on pose son iPod (ou aujourd’hui son iPhone) pour écouter ses musiques favorites, connaissent une croissance régulière. De l’ordre de 30 à 35 % en moyenne dans le monde tous les ans. Rien qu’en France, il s’en est vendu quelque 607 000 unités en 2009, selon le cabinet d’étude marketing GfK. Débarqués au début des années 2000 dans la foulée du succès de l'iPod, les docking stations ont donné naissance à un marché captif et juteux : cet accessoire n'accueille en effet que les produits de la marque à la pomme. Les utilisateurs d'autres marques de baladeurs doivent se relier via une prise dédiée. Aujourd’hui, c’est l’iPhone qui dope le marché. Comme l’iPod, il se fixe sur la base pour l’écoute, les musiques téléchargées sans interdire la réception d’appels. La qualité sonore est certes moins performante que sur une chaîne traditionnelle, mais ils s’adaptent aux besoins des consommateurs, en termes de facilité et de design. Car avec ses variantes en forme de casque, de ballon de rugby voire d'animal, les “docks” sont un élément de décoration à part entière. Les grands spécialistes du son ne s’y sont pas trompés. Ainsi, Philips, leader européen, a lancé une première gamme de “docks” indépendants. Le fabricant néerlandais intègre, par ailleurs, les bases iPod dans ses chaînes traditionnelles afin de proposer un “support dématérialisé”, tout en garantissant une meilleure qualité de son. « Aujourd'hui, les bases iPod intégrées aux chaînes représentent déjà 17 % des ventes de chaînes hi-fi classiques et 21 % en valeur », affirme Marylin Koubi, chef de produit audio chez Philips, dans un entretien au quotidien français Les Échos. Ce qui confirme une tendance : l'iPod, loin de concurrencer les chaînes CD, a au contraire permis de renouveler les attentes du consommateur.
Disponible dans les magasins Virgin, différents modèles et marques à partir de 250 dollars