Surfant sur le succès de son hôtel, l’enseigne Albergo se lance dans la promotion immobilière avec un projet résidentiel dans le quartier Abdel Wahab Inglizi. Entretien avec Gida Achi Khalaf, responsable de la commercialisation des Résidences de l’Albergo.

Où se trouve le projet ?
Les Résidences de l’Albergo se situent dans une perpendiculaire à la rue Abdel Wahab Inglizi sur deux parcelles adjacentes à l’hôtel. Cette impasse est calme, verte et conserve quelques immeubles anciens, ce qui lui donne un réel charme.

Comment se structure-t-il ?
Le projet initial est une expansion de l’hôtel Albergo qui avait besoin de s’agrandir et de bénéficier de parkings souterrains. Ainsi, nous allons ajouter trente chambres supplémentaires. En parallèle à cette extension qui sera nommé L’Annexio, nous allons également construire autour d’un jardin privé de 300 m2 un immeuble résidentiel de 11 étages avec 24 appartements. Le concept des Résidences de l’Albergo veut s’intégrer à l’esprit de l’hôtel. Le site aurait pu accueillir une tour, mais cela n’est pas le genre de la maison.

Quelles sont les spécificités des Résidences de l’Albergo ?
Associer des résidences privées à un boutique-hôtel est une première au Liban. Ainsi, les propriétaires pourront profiter des services de l’hôtel : valet parking, nettoyage, restaurants, spa et hammam turc. Ils pourront également en leur absence et pour une durée de leur choix mettre leur bien en location à l’hôtel Albergo qui pourra l’utiliser pour ses clients. Un espace sécurisé leur sera fourni pour y ranger les effets personnels lors de leur absence. Ils pourront ainsi obtenir un profit non négligeable. Les loyers des appartements seront conformes aux tarifs de l’hôtel. Naturellement, il n’y a aucune obligation. Les gens seront libres de profiter ou non de ce service.

Quelles sont les surfaces des appartements ?
Le concept est atypique par rapport aux produits en construction dans le quartier, puisque nous proposons majoritairement de petits simplex de 85 à 113 m2 avec une et deux chambres à coucher. Les cinq premiers étages comptent de trois à quatre unités par niveau. Le projet compte également des logements de 170 à 185 m2 et un duplex de 250 m2 aux deux derniers étages.

Quelle est votre cible de clients ?
Notre stratégie est d’attirer principalement des Libanais expatriés à la recherche d’un pied-à-terre à Beyrouth, des jeunes couples locaux et des étrangers surtout occidentaux. Nous visons également de grandes compagnies qui auraient besoin d’un logement pour accueillir leurs voyageurs de passage au Liban. De plus, nos produits peuvent plaire à des investisseurs, puisque les petites surfaces sont plus faciles à louer.

Comment se passe la commercialisation du projet ?
Notre marketing est sélectif et exclusif. Il se base sur le charme du site, le nom de l’Albergo, l’esthétique et le luxe du projet. Dix unités sont déjà vendues et réservées. Les ventes concernent surtout les plus petites surfaces dans les étages inférieurs. Le bouche-à-oreille fonctionne bien. Par exemple, nous avons deux clients réguliers de l’hôtel qui ont acheté. Toutefois, dès que quelques contrats sont finalisés, nous pensons suspendre les ventes. Nous ne sommes pas pressés de tout vendre tout de suite.

Qui est l’architecte ?
L’architecture a été confiée au cabinet AAA – Atelier des architectes associés. Ils ont maximisé les espaces pour rendre les logements très fonctionnels. Certaines unités ont des kitchenettes, des dressings. Il n’y a pas de chambres d’employées.

Qui sont les propriétaires du projet ?
Les Résidences de l’Albergo appartiennent à une compagnie libanaise, la Société hôtelière de Vinci SAL.