Le Conseil du Liban pour les bâtiments verts (LGBC), et l'Association internationale de développement (AID), institution membre du groupe de la Banque mondiale, ont signé un accord portant sur les spécifications et les normes relatives aux logements et bâtiments commerciaux dits "verts".
Selon Rabih Khairallah, responsable des relations publiques de LGBC, cet accord vise en une première phase à élaborer des critères d'évaluation du respect des bâtiments des normes environnementales, prélude à une certification qui sera décernée par l'association, avec un score attribué en fonction du respect des normes. Cette première phase, qui dure jusqu'en février 2011, permettra d'octroyer aussi des certificats aux bâtiments commerciaux déjà existants.
Dans une deuxième étape, la certification sera ouverte aux bâtiments commerciaux en construction, pour enfin englober dans une troisième phase les immeubles résidentiels.
Le certificat ne mesure pas uniquement la performance énergétique d'un immeuble, explique Khairallah. Il concerne aussi le matériel utilisé dans la construction, le recyclage des déchets domestiques et des déchets issus de la construction, l'utilisation de l'eau, l'utilisation d'énergies renouvelables...
Le certificat octroyé permettra notamment aux promoteurs et propriétaires de faire valoir en toute transparence le respect des normes environnementales de leurs bâtiments, un atout lors de l'achat ou de la location.
En vertu de ce memorandum d'entente, la Banque mondiale proposera une expertise d'une valeur de 100000 dollars. L'association libanaise, crée par des ingénieurs et des architectes en 2008, fournira de son côté des statistiques et des informations d'une valeur de 40000 dollars.
Les normes environnementales appliquées aux bâtiments ne seront pas obligatoires.
L'Ordre des Ingénieurs et des Architectes travaille toutefois à rendre obligatoire l'isolation thermique dans les bâtiments au Liban dans le cadre d'un projet différent, qui devrait voir le jour en 2011.