Le gouverneur de la Banque centrale Riad Salamé a rappelé aux banques libanaises la nécessité de respecter les sanctions imposées sur l’Iran par le Conseil de sécurité de l’ONU, l’Union européenne et les Etats-Unis.

Il a notamment demandé de ne pas traiter avec les personnes et sociétés présentes sur les listes noires financières américaine et européenne.

Salamé a rappelé à la banque iranienne Saderat, installée au Liban depuis 1963, le devoir respecter les termes de ces sanctions ainsi que les régulations libanaises.

Il a cependant souligné que les transactions iraniennes via les banques libanaises sont historiquement limitées.

Les sanctions de l’ONU décidées en juin 2010 portent sur les transactions financières liées aux activités nucléaires iraniennes, un embargo sur les armes plus restrictif et la possibilité de saisir les marchandises liées au programme nucléaire ou balistique iranien.

En juin, les Etats-Unis ont ajouté à leur liste noire une douzaine de personnalités et de sociétés iraniennes liées au programme nucléaire iranien.

L’Union européenne a pris de son côté en juillet de nouvelles mesures touchant pour la première fois des secteurs économiques non liés directement au programme nucléaire.

Elle a de même augmenté le contrôle sur les transactions bancaires iraniennes en Europe. Désormais, toute transaction au dessus de 10 000 euros devra être notifiée aux autorités nationales. Au-delà de 40 000 euros, les transactions nécessiteront une autorisation préalable.

Les sanctions internationales sont censées bloquer la capacité de l’Iran à développer l’arme nucléaire.