Entamée en 2001, la stratégie d’expansion internationale de la Bank of Beirut l’a conduite à s’implanter aux Émirats arabes unis, au Royaume-Uni, en Allemagne, à Chypre, au sultanat d’Oman, au Nigeria et en Irak. « 35 à 40 % des profits de la banque proviennent des activités générées en dehors du Liban », estime Sélim Sfeir, PDG de la banque.
Au Liban, la banque poursuit sa stratégie d’expansion : elle a déjà ouvert cinq agences cette année et en prévoit six autres d’ici à début 2011, ce qui lui permettra d’avoir un réseau de plus de 60 agences. La Bank of Beirut a œuvré à la réduction de son exposition au risque souverain : « Il s’élève à un peu plus de 52 % fin juin 2010, en baisse de 7 % par rapport à la fin de l’année 2009, note Sfeir. Notre ratio est légèrement plus faible que celui de l’ensemble du secteur bancaire qui était de 55 % à fin juin 2010. »
Au premier semestre 2010, la Bank of Beirut a enregistré des bénéfices nets de 48,08 millions de dollars, en hausse de 65,26 % par rapport à la même période de l’année dernière. Les actifs de la banque ont augmenté de 1,42 % par rapport à fin 2009, pour atteindre 7,1 milliards de dollars. Les dépôts de la clientèle ont totalisé 5,2 milliards de dollars, en hausse de 6,93 % par rapport à fin 2009, et les crédits 1,99 milliard de dollars, en hausse de 10,55 % par rapport à fin 2009.
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