La Banque libano-française fête ses 80 ans cette année et continue à se développer sur tous les fronts. Avec des bénéfices en hausse de 43 % au premier semestre 2010, à 39,6 millions de dollars, « la BLF va dépasser ses objectifs en 2010 », estime Walid Raphaël, directeur général adjoint de la banque.
Dans l’activité commerciale, la BLF travaille au renforcement des partenariats avec les PME et les start-up. « Nous sommes déjà leader des prêts Kafalat », précise Raphaël. Et bien qu’elle soit surtout une banque corporate, elle poursuit sa stratégie de croissance dans la banque de détail, et devrait ouvrir six nouvelles agences d’ici à la fin de l’année, ce qui porterait leur nombre à 44. « En banque privée et en banque de marché, nous investissons en hommes et en systèmes », affirme le directeur. À l’international, la banque, qui n’a jamais freiné son expansion, a ouvert un siège social à Damas en mars dernier pour y développer son activité. « La modification de la législation syrienne fin 2009, qui a rabaissé le taux autorisé d’employés étrangers de 10 % à 3 %, nous a pénalisé », explique Raphaël. À Abou Dhabi, un bureau de représentation a été inauguré au début de l’année. Et deux autres marchés sont en vue à court terme, au Moyen-Orient et en Afrique. « De façon générale, nous nous déployons là où nous avons déjà de l’activité de par nos clients, détaille Raphaël. L’international représente 15 à 20 % de notre bilan. »
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