Le Liban est classé 194ème sur 213 pays en termes de stabilité politique en 2009, selon le rapport annuel de la Banque mondiale sur la gouvernance, gagnant deux places par rapport à l’année 2008. Il est précédé par Israël et suivi par l’Iran tandis que le Liechtenstein occupe la tête du classement.

Cet indicateur mesure la probabilité de déstabilisation ou de renversement du gouvernement par la force ou par des moyens anticonstitutionnels pendant l’année concernée.

Le rapport de la Banque mondiale comporte cinq autres indicateurs liés à la gouvernance.

Le deuxième indicateur concerne l’efficacité gouvernementale. Il mesure la qualité du service public, l’indépendance de l’administration des pressions politiques, la qualité de la formulation et de l’application des politiques publiques et l’engagement du gouvernement à l’application de telles politiques. A ce niveau, le Liban perd cinq places au niveau mondial, pour se classer 147ème, entre le Kenya et la Zambie.

Au niveau de la responsabilisation, le Liban occupe la 137ème place, perdant une place par rapport à 2008. L’indicateur mesure la capacité des citoyens à s’exprimer librement, à choisir leurs représentants, à s’associer librement et à avoir des médias libres.

Selon l'indicateur de la qualité des régulations, qui mesure la  la capacité des gouvernements à formuler des politiques et des régulations propices au développement du secteur privé, le Liban est classé 105ème (+8 places par rapport à 2008).

Au niveau de l'Etat de droit, le Liban est classé 145ème (+8 places), entre le Swaziland et le Niger. 

Enfin, le Liban gagne 5 place et devient 163ème en termes de contrôle de la corruption.