Avec quatre projets résidentiels à Clemenceau et à Hamra, Hisham Hert et ses partenaires proposent des appartements 30 % moins chers que le marché. Explications !

Combien de projets avez-vous actuellement en cours de construction ?
Nous avons deux immeubles à Clemenceau et un à Hamra. Un quatrième va prochainement démarrer également à Hamra. Nos deux projets à Clemenceau se trouvent à proximité de l’hôpital Trad, dans des perpendiculaires à la rue Clemenceau. Au printemps 2011, nous livrerons Four Seven Five. Le projet compte neuf logements de 305 m2 et un duplex de 400 m2. Au printemps 2013, nous terminerons Eleven O Seven qui totalise 13 unités de 275 m2 et un duplex de 375 m2. Notre projet Four Eight Nine se trouve au cœur de Hamra, rue Sitt Nassab, une perpendiculaire à la rue Abdel Aziz. Nous proposons 14 unités de 205 m2.
 
Avez-vous d’autres projets en vue ?
Nous avons acheté au printemps 2010 une parcelle dans la partie sud de Hamra rue Alfred Nobel à proximité de l’église Saints-Pierre-et-Paul. Nous prévoyons de construire de petites unités de 170 et 190 m2 avec deux appartements par étage.
 
Comment définissez-vous le marché à Hamra et Clemenceau ?
Il y a une demande pour ces deux quartiers. Clemenceau est purement résidentiel et proche du centre-ville. Hamra a un potentiel important et attire une clientèle spécifique qui aime Ras Beyrouth. La proximité de l’AUB et de l’hôpital AUH, le développement des restaurants en fait un secteur qui vit, qui bouge et qui est finalement très recherché.
 
Comment choisissez-vous les parcelles ?
Dès qu’une parcelle nous intéresse, nous prenons une option d’achat auprès du propriétaire pour quelques semaines. Nous préparons ainsi nos études de faisabilité et d’architecture. Une fois l’avant-projet défini, nous cherchons des acheteurs potentiels pour les appartements. Dès que tous les appartements sont prévendus, nous pouvons lever les fonds nécessaires pour acheter la parcelle. Ainsi, notre formule consiste à ce que chaque acheteur d’un appartement devienne le propriétaire d’une partie de la parcelle. Contrairement aux personnes qui achètent un logement sur plan sans aucune garantie, notre formule permet d’être copropriétaire du bien-fonds sur laquelle sera construit le projet.
 
Quel est l’avantage de cette formule ?
Face à la cherté des parcelles à Beyrouth, il fallait s’adapter. Cette stratégie permet de vendre des appartements environ 30 % moins chers que le marché. Cela peut encourager l’accès à la propriété à moindre coût. C’est l’une des rares solutions dans un marché où les prix ont grimpé au cours des dernières années. Nous sommes très transparents. Quand un client achète un de nos logements, il paie uniquement le coût de la terre et le coût de construction.
 
Quel profit tirez-vous de cette formule ?
Avec mon partenaire Ziad Najjar, nous possédons deux sociétés : CODEC Contracting qui est en charge de la construction et CBA Group qui s’occupe de l’architecture et du management. Pour chacun de nos projets, nous faisons travailler nos deux sociétés. Nous prélevons notre profit dans le coût de construction.

Qui sont vos clients ?
Nous vendons majoritairement à des Libanais qui veulent résider dans nos projets. Les investisseurs représentent entre 40 et 50 % des acheteurs. Actuellement, nous avons une dizaine de reventes sur l’ensemble de nos projets.
 
À l’avenir, vers quels créneaux vous orientez-vous ?
La demande s’oriente de plus en plus vers les petites surfaces. Désormais, si une famille avec un budget limité veut vivre à Beyrouth, elle doit accepter cette nouvelle donne, elle n’a plus le choix, sinon elle doit acheter en périphérie. Le créneau des appartements de 150 à 170 m2 n’est pas entièrement exploité, malgré une forte demande. Notre objectif est de proposer ainsi des unités de trois chambres à coucher à partir de 500 000 dollars.