Doing Business 2011: Le Liban continue de reculer

 

Le cadre réglementaire des affaires s’est encore détérioré au Liban comparé aux autres pays du monde, selon le rapport Doing Business 2011 de la Banque Mondiale.

 

Le Liban a ainsi été classé 113^ème sur 183 économies selon l’indice de facilité de faire des affaires, alors qu’il était 109^èmeen 2009 (classement actualisé après l’intégration de deux nouveaux pays).

 

Doing Business analyse les réglementations qui s’appliquent aux entreprises au cours de leur cycle de vie, de leurs échanges commerciaux transfrontaliers, du paiement de leurs impôts et de leur fermeture.

Mais il ne prend pas en compte certains aspects de l’environnement des affaires, comme la sécurité, la stabilité macroéconomique, la corruption, le niveau de compétence de la main-d’œuvre ou la solidité du système financier.

 

Depuis 2006, date de publication du premier Doing Business, il est devenu plus difficile et plus coûteux de faire des affaires au Liban, affirme le rapport.

Au cours des douze derniers mois, le Liban n’a mené que deux réformes, dont une négative. Il a amélioré son système d’information sur le crédit, mais il a alourdit le coût de démarrage d’une entreprise.

 

Dans la région Moyen Orient et Afrique du Nord, le Liban a été classé 11ème sur 18 pays.

Le Liban est à la traîne à plusieurs niveaux, notamment pour ce qui est du coût de création d’une entreprise. Ce coût représente 75% du revenu par habitant au Liban contre une moyenne régionale de 38%.

Il faut également 21 procédures et 218 jours pour obtenir un permis de construire au Liban contre des moyennes régionales de 18,7 et 151,9 respectivement.

Autre fait inquiétant pour un pays commerçant comme le Liban: il faut 26 jours pour exporter et 35 jours pour importer alors que les moyennes régionales sont de 20,4 et 24,2 jours.

 

Les meilleurs élèves de la région sont l’Arabie Saoudite, le Bahreïn et les Emirats Arabes Unis, tandis les trois pays les mieux classés au niveau mondial sont  Singapour, Hong Kong, et la Nouvelle-Zélande.

 

 

Source: Banque Mondiale