Par Jacques Généreux
Éditions du Seuil, 2010
285 p., 19,8 €, Librairie Antoine

Depuis une trentaine d’années, la quasi-certitude de l’idée de progrès s’est peu à peu effacée devant l’évidence d’une régression sociale, écologique, morale et politique. Une “grande régression” qu’il est temps de nommer et de se représenter pour pouvoir la combattre.
Aujourd’hui, les sociétés sont allées à peu près au bout de toutes les impasses des temps modernes. Tant et si bien qu’au bout de cette régression, l’humanité devra bien, d’une manière ou d’une autre, prendre un autre chemin. La question est de savoir s’il faudra pour cela endurer la régression jusqu’à l’effondrement, ou si nous pourrons sortir de la “dissociété” de marché pour parvenir à la société du progrès humain.