Par Bernard Cottret
Éditions Perrin, 2010
445 p., 25,3 €, Librairie Antoine
Marx est mort deux fois. D’abord le 14 mars 1883, ensuite un siècle plus tard, victime de ses disciples qui ont couvert de son nom la plus navrante des utopies, celle du “marxisme”. Au contraire, le premier Marx, redécouvert ici, est profondément russophobe et américanophile, admirateur critique du libéralisme et partisan du libre-échange.
Travailleur infatigable, ami d’Engels, ce polyglotte a longtemps balancé entre la France et l’Allemagne, avant de choisir l’Angleterre. Ce grand écrivain mais orateur médiocre, péremptoire et ignorant du monde qui l’entoure, a mis son immense culture et son puissant tempérament au service d’une œuvre au total inaboutie et d’une cause qui l’aura dépassé.
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