Le New York Times en a fait l’un de ses titres : « Pour bien savourer un champagne, servez-le comme la bière. » On pourrait se récrier, arguant que c’est bien maltraiter pareille boisson, symbole de luxe et de volupté. Mais c’est une étude du très sérieux Journal de l’agriculture et de l’industrie agroalimentaire qui l’affirme : si vous voulez conserver toutes les vertus gustatives de votre champagne, mieux vaut le servir le verre incliné sur le côté, comme la bière. En cause ? Ces sacro-saintes bulles. « Verser lentement le champagne dans un verre incliné a un impact bien moindre sur sa concentration en CO2 dissout. En outre, plus la température du champagne est élevée, plus la perte de CO2 dissout pendant le versement est importante, ce qui représente la première preuve analytique que les températures basses prolongent la fraîcheur de la boisson et maintiennent son effervescence pendant le versement », disent les auteurs de l’étude. Fabrice Terpereau, sommelier au restaurant Rosé de Mar Mikhaël, assure que cette méthode est idéale pour le premier verre servi. « Ensuite, pour les verres suivants, on peut le servir comme on le ferait d’un vin, le vin coulant le long de la paroi. » Le sommelier conseille d’utiliser des flûtes « parfaites lorsqu’on débouche un champagne jeune, très pétillant ». En revanche, il leur préfère des verres à bordeaux voire à bourgogne, lorsqu’il s’agit de champagnes plus anciens. « Ces verres permettent aux vins de mieux s’aérer et de laisser ses arômes de noisettes, de brioche s’exprimer. »
Déjà abonné ? Identifiez-vous
Les articles de notre site ne sont pas disponibles en navigation privée.
Pour lire cet article, veuillez ouvrir une fenêtre de navigation standard ou abonnez-vous à partir de 1 $.
Pour lire cet article, veuillez ouvrir une fenêtre de navigation standard ou abonnez-vous à partir de 1 $.