Le vice-gouverneur de la Banque du Liban, Raed Charafeddine, a detaillé jeudi les mesures prises par la BDL ces dernières années et qui ont permis, selon lui, d’éviter les crises finacières dans le pays.
Dans le cadre d’une rencontre avec le rassemblement des chefs d’entreprises libanais (RDCL), présidé Fouad Zamkahel, le vice gouverneur a d’abord souligné que la banque centrale a initié le mouvement de consolidation du secteur bancaire.
Grâce à la loi sur les fusions de 1993 et le décret émis en 2009 qui permet à la BDL d’accorder des credits bonifiés pour encourager les fusions, 33 banques sont sorties du marché.
Parallèllement la Banque centrale a commencé à reguler les investissement bancaires dans les produits financiers dès 1999, interdisant le recours aux instruments financiers à haut risque, tout en imposant des normes strictes en termes de capitalisation et de liquidités, a poursuivi Charafeddine
Elle a également veillé à separer les banques commerciales, des banques d’investissements.
Le contrôle des crédits a fait l’objet de plusieurs mesures notamment au niveau des crédits hypothécaires dont le plafond a été fixé à 60%, des amendes étant imposées au cas où cette limite est dépassée, et le règlement des créances douteuses a été amélioré.
La Banque Centrale a par ailleurs réglementé le versement des dividendes et les conditions d’acquisition d’entreprises et de fonds d’investissement au Liban et à l’étranger, par les banques libanaises, a-t-il ajouté.